Regards sur la truphè étrusque. par Yves Liébert. Dédicacé par L’Auteur.
45,00 €
Aucune historiographie étrusque ne nous étant parvenue, nos sources sur l’histoire des anciens Toscans découlent essentiellement de textes grecs et latins. Ceux-ci n’abordent le problème de l’histoire des Étrusques que de façon partielle et bien souvent partiale. Il se dégage donc de ces sources littéraires gréco-latines sur l’Etrurie antique plusieurs images des anciens Toscans, dont l’origine intriguait déjà les Anciens ; à côté de l’image positive d’un peuple religieux entre tous apparaissent celles, négatives, de barbares cruels, de pirates ou encore de débauchés.
C’est ce dernier aspect, traditionnellement désigné par le terme grec de « truphè », qu’étudie le présent ouvrage, synthèse sur cette image des Étrusques dans la littérature antique.
Yves LlÉBERT est Maître de Conférences de Latin à l’Université de Limoges où il enseigne la littérature latine et l’étruscologie.
Extrait du livre :
Cette étude présente de nombreuses difficultés.
Tout d’abord parce que la documentation littéraire est relativement limitée.
Très Bel exemplaire.
Auteur : Yves LlÉBERT.
Editions : Presses Universitaire de Limoges.
Date de publication : 2006.
Reliure : Couverture Souple.
Livre : 354 Pages.
Etat : Neuf.
Poids : – 1 Kg
Description
De plus, les sources ne sont pas homogènes : dans la mesure où l’image qui apparaît dans les textes va devenir vite négative, on ne peut s’attendre à ce que les Étrusques aient voulu montrer d’eux un tel aspect ; au contraire, cela même que les Grecs ou les Romains condamnent est, pour eux, essentiellement positif; c’est, comme nous le verrons, l’exposition de la réussite d’élites aristocratiques qui laissent d’elles-mêmes une image d’hommes et de femmes prospères. En ce sens, les documents figurés des monuments et objets étrusques opposent à nos textes l’image que les Etrusques veulent donner au monde d’eux-mêmes.
Enfin les sources littéraires peuvent allier à l’incompréhension des réalités sociales étrusques, la mauvaise foi ou du moins le parti-pris dû à de tenaces rancunes, étrusco – grecques ou étrusco – romaines. (…)
Ajoutons que nous nous sommes méfié de tous les documents figurés qui renvoient expressément à un contexte mythologique trop nettement inscrit dans la sphère grecque : ceux-ci sont surtout probants du point de vue de l’hellénisation de l’Étrurie et de la façon dont un discours mythique – ou ses figurations – est réintégré dans la conscience qu’ont d’eux-mêmes les Étrusques, et ne sont pas forcément révélateurs des réalités sociales qui furent celles des sociétés tyrrhéniennes.
Informations complémentaires
Poids | 0,800 kg |
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