LA PLEIADE : Henri Matarasso, Pierre Petitfils Album Rimbaud Iconographie commentée
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Description
Après Balzac, Hugo, Zola, Proust et Stendhal, ces Goliaths de la littérature, voici qu’entre dans les Albums de la Pléiade le jeune David-Rimbaud, qui n’eut qu’une petite fronde… Ces hautes figures expriment leur siècle, leur œuvre est le reflet de la vie sociale, littéraire, politique, militaire, diplomatique, mondaine du temps qu’ils vécurent. Ce sont des témoins.
Rimbaud ne rend témoignage que de lui-même et s’il décrit un monde, c’est, dans Les Illuminations, celui, transfiguré par son génie, que nul homme n’a jamais vu et ne verra jamais. Il a traversé le ciel poétique ainsi qu’un météore qui se désintègre au contact de l’atmosphère terrestre. La lumière brille toujours dans son œuvre, mais du météore lui-même, que reste-t-il, sinon quelques poussières éparses, retombées au hasard? Ce sont ces poussières qui, recueillies avec patience, emplissent ce sixième Album, établi dans la ligne de ses devanciers.
Mallarmé a dit de Rimbaud qu’il fut un “passant considérable”. C’est vrai, mais il n’a été considérable – et considéré – que longtemps après être passé. De son vivant, si l’on excepte Paul Verlaine et Léon Valade qui crurent à son génie, personne n’aurait imaginé que cet insupportable gamin pût devenir un jour l’un des dix premiers poètes français du XIXe siècle.
Pourtant, il est possible de raconter en images la vie terrestre du poète. Cette forme, presque filmée, à quelle autre vie conviendrait-elle mieux qu’à celle, prodigieusement mouvementée, d’Arthur Rimbaud?
Au surplus, la jalonner de documents authentiques et d’évocations précises, c’est donner la biographie la plus objective, c’est-à-dire la plus exacte qu’il se puisse faire. La prolifération des exégèses et des interprétations personnelles a voilé la physionomie de Rimbaud. On a fait de lui une panoplie de myhes ; un éminent professeur l’a montré et s’est amusé à les détruire. C’est le poète dégagé des bandelettes de la légende, le seul qui importe à ceux qu’ont touchés ses vers d’or et sa prose de diamant, qui revit en ces pages.»
Pierre Petitfils, Henri Matarasso.
Rimbaud ne rend témoignage que de lui-même et s’il décrit un monde, c’est, dans Les Illuminations, celui, transfiguré par son génie, que nul homme n’a jamais vu et ne verra jamais. Il a traversé le ciel poétique ainsi qu’un météore qui se désintègre au contact de l’atmosphère terrestre. La lumière brille toujours dans son œuvre, mais du météore lui-même, que reste-t-il, sinon quelques poussières éparses, retombées au hasard? Ce sont ces poussières qui, recueillies avec patience, emplissent ce sixième Album, établi dans la ligne de ses devanciers.
Mallarmé a dit de Rimbaud qu’il fut un “passant considérable”. C’est vrai, mais il n’a été considérable – et considéré – que longtemps après être passé. De son vivant, si l’on excepte Paul Verlaine et Léon Valade qui crurent à son génie, personne n’aurait imaginé que cet insupportable gamin pût devenir un jour l’un des dix premiers poètes français du XIXe siècle.
Pourtant, il est possible de raconter en images la vie terrestre du poète. Cette forme, presque filmée, à quelle autre vie conviendrait-elle mieux qu’à celle, prodigieusement mouvementée, d’Arthur Rimbaud?
Au surplus, la jalonner de documents authentiques et d’évocations précises, c’est donner la biographie la plus objective, c’est-à-dire la plus exacte qu’il se puisse faire. La prolifération des exégèses et des interprétations personnelles a voilé la physionomie de Rimbaud. On a fait de lui une panoplie de myhes ; un éminent professeur l’a montré et s’est amusé à les détruire. C’est le poète dégagé des bandelettes de la légende, le seul qui importe à ceux qu’ont touchés ses vers d’or et sa prose de diamant, qui revit en ces pages.»
Pierre Petitfils, Henri Matarasso.